Nous avons proposé à l’AECM de faire la jonction entre l’Art et la Nef de l’église de la cité médiévale. Le lien entre l’architecture et la peinture nous a paru évident : 1,618  ou  Le nombre d’or. En effet, les mesures des dimensions de la nef nous ont révélé cette proportion constante dans le bâti de l’édifice et donc que celle-ci contribue à l’équilibre et à l’harmonie du lieu... 

 L’exposition met en évidence le rapport avec le nombre d'or, support de la structure architecturale intérieure de la Cathédrale de la cité médiévale. L’écho avec la composition des tableaux et des sculptures s’inspire de cette même proportion dorée. 

    

        Les 12 signes du zodiaque :L’omniprésence de cette proportion est utilisée par l’architecte dans la pierre, pour mettre en résonance l’homme et le cosmos, symbolisé par les 12 signes du zodiaque représentés dans les tableaux de Yoyo ICH.

        Le nombre d’or: Les sculptures d’Olivier GOSSET présentent des pentasphères, illustrant 1,618. Sa scénographie s’inscrit en harmonie avec le lieu. Les châssis d’exposition des tableaux sont orientés selon la boussole et l’écliptique du zodiaque, indiquant les saisons.




                         Les 12 signes du Zodiaque 

 La scénographie dévoile  ce qu’est la proportion dorée, ainsi que son omniprésence dans toute structure vivante (animaux, végétaux, humains) et comment elle est utilisée par l’architecte dans la pierre pour mettre en résonance l’homme et le cosmos symbolisé par le zodiaque.

Les tableaux contemporains en trompe-l’œil, alliant constellations, drapés, papiers froissés et symboles du zodiaque, sont composés sur la géométrie associée au rectangle d’or en harmonie avec les tracés visibles dans la cathédrale. Les fonds des tableaux, créent des matières, des profondeurs et des transparences, en résonance avec les couleurs et textures des chapelles et des vitraux.
 
 La base de construction et d’interprétation des signes au sein des tableaux est la décomposition du carré en rectangles or générant les spirales de Fibonacci , et aussi la décomposition du rectangle d’or en carrés et doubles carrés. Ces compositions sont toutes reliées au nombre d’or et à la scénographie. Les châssis d’exposition des tableaux sont crées pour l’occasion et orientés à l’image des constellations
célestes. Ils sont centrés sur une sphère armillaire (ancienne modélisation de la sphère céleste utilisée
autrefois en navigation). Ces supports tétraédriques sont un assemblage de triangle sublime d’Euclide reprenant une des teintes clé des vitraux de la cathédrale.
 

 

La scénographie en rapport avec l’édifice et 1 ,618 :

 

Le parallélépipède rectangle or central présente les proportions de l’homme en rapport avec le pentagone régulier, figure géométrique unique comportant quantité de proportions dorées...  Ce pentagone figure 12 fois ( comme les 12 signes du zodiaque) dans la Pentasphère. C’est un assemblage judicieux de 6 cercles de cuivre pur en une sphère, matérialisant ainsi 12 pentagones et 20 triangles). Elles sont 5 agencées dans la scénographie et sont résonance avec le reste de l’installation et notamment les12 signes du zodiaque.

Ces sculptures très énergétiques reprennent la symbolique du pentagone, nombre 5, en rapport avec l’homme et sa correspondance avec la « divine proportion » qu’est le nombre d’or. Celles présentées ont pour diamètre les nombres 34 et 55 de la suite de Fibonacci. Des didacticiels simples explicitent l’harmonie des proportions de la structure architecturale intérieurede  la cathédrale, en rapport avec le nombre d'or et la géométrie sacrée. Des tracés régulateurs sous-tendant l’architecture sont matérialisés dans l’édifice, ainsi que les relevés de quelques réseaux telluriques (rayonnements énergétiques de la terre). Les mesures utilisées par les anciens bâtisseurs sont à l’image de l’homme symbolisé par une allégorie de l’Homme de Vitruve placée devant l’autel et dont le rapport des proportions est le nombre d’or.

 

   Le Nombre d’or

 1,618  est une proportion constante et omniprésente dans la nature. Toutes les proportions du corps humain, des animaux et des plantes sont basées sur le nombre  d’or.

La Vie a choisi le nombre d’or comme rapport principal, car il est le seul rapport qui met en résonance la partie avec le tout.  Le nombre d’or est présent dans tout ce qui est vivant de manière si évidente qu’il ne peut être dissocié du principe de Vie. Un édifice basé sur ce rapport nous stimule notre propre ADN au niveau éthérique par résonance.  Il en résulte une notion d’harmonie au niveau du ressenti.



 

  Les Mesures  des Batisseurs Médiévaux

        Les anciens bâtisseurs utilisaient de façon naturelle, comme unité de mesure, un système établi sur la base des dimensions des parties du corps humain. Le rapport au nombre d’or est donc essentiel dans de nombreux tracés régulateurs architecturaux des édifices médiévaux.

                          Les mesures consécutives de cette canne ont entre elles le rapport du nombre d’or

        Si le nombre d’or intervient dans les proportions reliant entre elles les mesures de la canne des maîtres d’œuvre, c’est évidemment en tant que proportion idéale, mais surtout parce qu’elle sert de base à une philosophie faisant la relation entre l’état métaphysique et l’état physique. En utilisant la géométrie, le maitre d’œuvre met en relation l’univers avec l’homme et sa croyance en un principe  supérieur, celui du monde non intelligible, générant ainsi un caractère sacré.

 Universel et employé depuis l’antiquité, cet art de l’utilisation de la géométrie sacrée permet de relier le visible à l’invisible, le naturel au divin. Avant l’invention du système métrique, cette proportion naturelle humaine sert d’étalon. Elle sera finalement qualifiée de divine par le moine Luca Pacioli au XVIe siècle. Pour lui, si elle est liée  l’homme, cette proportion vient du créateur et ne peut être que divine. Dans ces conditions, on est  en présence d’une réalité symbolique puisqu’elle relie le visible à l’invisible, le naturel au divin à partir de la sensibilité corporelle.

Symboliquement, le partage en moyenne et extrême raison est  l’expression géométrique de la « puissance manifestante »  provoquant la scission originelle qui d’Un fait Deux. De plus, le rectangle par nature est associé à la terre et aux parties d’un édifice où les énergies telluriques sont dominantes, donc ancré dans la matière. Le triangle est associé aux 3 plans supérieurs, de nature spirituelle.

La Géométrie sacrée :

Elle se résume en principes géométriques simples dont la propriété est de révéler l’harmonie universelle. Elle est connue et pratiquée depuis plus de 5000 ans avant JC, pour toutes les grandes réalisations humaines (les pyramides par ex.) et depuis l’antiquité la géométrie Euclidienne sert de base aux architectes qui ne connaissaient ni les outils mathématiques actuels, ni la trigonométrie.Ceux-ci savaient que la notion d’harmonie est la résultante de proportions, le rapport entre 2 nombres, qui à leur tour engendrent les formes. La corde à 13 nœuds générant l’angle droit et la canne étaient les seuls outils du maître d’œuvre.

Le carré et le rectangle sont reliés aux énergies masculines et telluriques, par opposition aux cercles reliés aux énergies féminines et cosmiques. L’équilibre des polarités est donc respecté dans les installations de l’exposition par la combinaison de rectangles et triangles d’or avec les cercles des pentasphères.

 

        Construction du rectangle d’or en partant d’un carré :  Il génère une spirale dorée, ainsi qu’une infinité de rectangles d’or par décomposition. Les proportions des carrés résiduels constituent la suite de Fibonacci qui est une suite des nombres  entiers où chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent : 0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,...

                                                               et ….quelques triangles harmoniques : 

 


                                    Triangle sublime d’Euclide : La longueur des 2 côtés est aux proportions Phi par rapport à sa base. Il génère le pentagone.

 

            Géobiologie et architecture :  Les réseaux telluriques 

Les réseaux telluriques ou réseaux géomagnétiques sont des rayonnements énergétiques de la terre.     Ils se situent dans le plan éthérique (matière vibrante) et non dans le plan physique (matière dense) des rayonnements électromagnétiques. Étudiés par la Géobiologie, ils se présentent comme une grille tridimensionnelle d’ondes éthériques stationnaires couvrant toute la surface de la terre. Celles-ci sont vraisemblablement émises par les métaux et métalloïdes en fusion à l’intérieur du noyau terrestre. Les réseaux globaux présentent des lignes à orientation cardinale N-S, et à 45° de celles-ci se croisent de façon indépendante les réseaux diagonaux.

 Les 5 réseaux majeurs les plus énergétiques (Nickel, Fer, Or, Cuivre, Aluminium) ont une influence bioénergétique importante sur tous les êtres vivants. Ils sont ressentis et utilisés par les hommes de toutes les civilisations depuis au moins 8000 ans et précédaient en outre la construction de tout temple ou édifice religieux.

Les Anciens très réceptifs à ces énergies subtiles ont cherché dans leurs réalisations  à respecter les lois naturelles,  l’équilibre et l’harmonie de la nature afin que l’homme trouve sa place dans l’univers.

Les mailles des réseaux telluriques formant des carrés au sol, il est évident que la base des tracés 
régulateurs des édifices anciens utilisaient les principes de composition de la géométrie sacrée.

 Les relevés des réseaux telluriques de la cathédrale de la cité médiévale de Vaison le romaine ne laissent aucun doute quant à l’orientation et aux dimensions architecturales de l’édifice, construite à l’emplacement d’ une chapelle plus ancienne (13e  siècle) édifiée dans les règles de l’art….

 

EINSTEIN affirmait déjà : « Ce que nous avons appelé matière n'est que de l'énergie qui a ralenti sa vibration » et aussi : « Tout ce qui est inanimé émet un rayonnement éthérique qui se condense localement en une onde de forme stationnaire éthérique. Ce que nous désignons par substance physique est en réalité une concentration intangible d’ondes de forme  »

L’onde de forme se situe  dans le plan éthérique ou plan énergétique : c’est celui des énergies subtiles les plus denses, comme aussi le champ d’énergie vitale des êtres vivants (biochamp) ou les énergies cosmotelluriques (réseaux et courants telluriques, cheminées, vortex...).

Toute énergie est forme. Ces énergies subtiles entrent en résonance avec l’être humain dans sa totalité et interagissent avec lui par le biais de structures physiques organisées et ordonnées naturellement, créant un cadre pour la forme. Cet ordre et organisation sont des lois naturelles perceptibles par la géométrie (proportions, Pi, nombre d’or…)  qui met en résonance l’être humain avec les énergies subtiles.

Le chœur originel de l'édifice se trouvait au croisement du grand réseau Fer 


 

 

                                                                         ©   Textes et recherches : Olivier GOSSET